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Le PNAT refuse de qualifier l'attaque d'Oléron d'acte terroriste, malgré l'autoradicalisation du suspect. Une décision qui soulève l'indignation et interroge.

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a scandaleusement décliné sa compétence dans l’enquête concernant le chauffard qui a délibérément renversé cinq personnes sur l’île d’Oléron. Cette décision, annoncée par le parquet de La Rochelle, laisse un sentiment d’impunité et d’incompréhension face à la violence de l’acte. Le suspect, toujours en garde à vue, aurait crié « Allahou Akbar ! » lors de son interpellation, un détail troublant qui semble balayé d’un revers de main par les autorités.

Malgré les déclarations du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, confirmant une autoradicalisation religieuse récente du mis en cause, la justice refuse d’y voir un acte terroriste. Les victimes, dont une jeune femme de 22 ans et un cycliste de 69 ans, ont subi de « multiples traumatismes » et des blessures « extrêmement graves ». Le ministre lui-même a évoqué un « périple meurtrier », mais a étrangement refusé d’employer le terme « attentat », semant le doute sur la véritable qualification des faits.

L’enquête, requalifiée en « tentatives d’assassinats », soulève de sérieuses questions sur la capacité de l’État à protéger ses citoyens face à des actes de cette nature. Comment un individu, présenté comme un marginal alcoolique, peut-il basculer dans une telle violence après une « découverte de la religion musulmane » prétendument récente, sans que les services de renseignement ne l’aient repéré ? Cette affaire met en lumière les failles béantes dans la détection de la radicalisation et la prise en charge des menaces potentielles, laissant un goût amer d’échec et d’impuissance.