
L’Olympique de Marseille a vécu une semaine cauchemardesque, s’enfonçant dans une spirale de défaites. Après le revers face au Sporting en Ligue des champions, le club phocéen a subi une nouvelle humiliation à Lens (2-1), perdant ainsi la première place de la Ligue 1. Cette déroute le relègue à la troisième position, laissant le Paris Saint-Germain et Lens s’envoler au classement. Une chute brutale pour une équipe qui semblait intouchable il y a peu. Le vent a manifestement tourné, et la pression monte dangereusement sur les épaules de Roberto De Zerbi.
Pendant ce temps, le RC Lens, que l’on disait en transition, continue de déjouer tous les pronostics. Leur succès face à l’OM confirme une dynamique impressionnante, portée par une défense solide et des coups de pied arrêtés redoutables. Un contraste frappant avec un Marseille en cruel manque d’imagination et de réalisme. Les habituels sauveurs, Igor Paixao et Mason Greenwood, se sont montrés étrangement discrets, laissant l’équipe dans l’impasse.
Mais la soirée a été particulièrement sombre pour Benjamin Pavard. Positionné en défense centrale, l’ancien Lillois, déjà peu apprécié par le public lensois, a vécu un calvaire. Faute dans sa surface provoquant un penalty, puis un but contre son camp qui scelle la victoire de Lens. Une performance désastreuse qui lui a valu des huées sonores et un remplacement précoce. Ce champion du monde, dont la présence devait stabiliser la défense, est devenu le symbole de la déroute marseillaise.
Malgré une possession de balle écrasante (68%), l’OM a affiché une maladresse consternante devant le but, avec seulement trois tirs cadrés sur dix-sept tentatives. Pendant ce temps, Géronimo Rulli a dû s’employer pour éviter un score bien plus lourd, témoignant de l’inefficacité criante des attaquants marseillais. La joie des supporters lensois contrastait vivement avec la déception et l’inquiétude grandissantes dans le camp marseillais. Le match contre Angers s’annonce crucial pour tenter de stopper cette spirale négative et éviter que la crise ne s’installe durablement au Vélodrome.






