
L’Olympique de Marseille a arraché une victoire in extremis face à Newcastle (2-1) en Ligue des champions, un succès qui masque mal les lacunes persistantes de l’équipe. Si Pierre-Emerick Aubameyang a, une fois de plus, endossé le rôle de sauveur avec un doublé, et que le jeune Darryl Bakola, 17 ans, a brillé pour ses débuts, la performance globale de l’OM laisse planer un doute sur sa réelle capacité à rivaliser au plus haut niveau.
La rencontre a démarré sur les chapeaux de roue… pour Newcastle. Les Marseillais ont concédé un but précoce, illustrant une nouvelle fois leur fragilité défensive et leur difficulté à entrer sereinement dans les matchs. Aubameyang lui-même a admis un « mauvais démarrage » et la nécessité de « faire beaucoup mieux » en début de match. Un constat alarmant qui se répète et pèse sur les ambitions du club.
Le « mix de la jeunesse et des anciens » vanté par l’attaquant gabonais semble plus tenir de l’ajustement forcé que d’une stratégie mûrement réfléchie. L’émergence de Bakola, bien que rafraîchissante, met en lumière le manque de profondeur de l’effectif et la dépendance à des individualités, souvent vieillissantes ou inexpérimentées. Le club mise sur des « minots » pour masquer l’absence de recrues phares et de joueurs confirmés à certains postes clés.
Malgré la victoire, le parcours de l’OM en Ligue des champions reste semé d’embûches. Le gardien Gerónimo Rulli a reconnu la difficulté du match précédent contre l’Atalanta (défaite 0-1), soulignant la pression constante qui pèse sur les épaules des joueurs. La qualification est loin d’être acquise et les prochaines rencontres s’annoncent décisives, chaque faux pas pouvant anéantir les espoirs marseillais et plonger le club dans une nouvelle crise.






