man-court-building
Le porte-parole d'Urgence Palestine, Omar Alsoumi, sera jugé en 2026 pour apologie du terrorisme, une affaire qui enflamme le débat sur la liberté d'expression en France.

Omar Alsoumi, figure emblématique du collectif Urgence Palestine, se retrouve dans la tourmente judiciaire. Accusé d’apologie du terrorisme, il comparaîtra devant le tribunal de Paris en mai 2026, un verdict qui risque de cristalliser les tensions autour du conflit israélo-palestinien en France. Cette affaire souligne la fragilité de la liberté d’expression face à des accusations aussi graves.

Le parquet de Paris a mis en lumière des propos tenus par Alsoumi lors de manifestations, notamment ceux concernant le « déluge d’Al-Aqsa », une référence directe aux attaques du 7 octobre 2023. Ces déclarations, jugées extrêmement sensibles, ont déclenché l’ire des autorités, conduisant à une convocation en justice qui soulève des questions sur la criminalisation des militants pro-palestiniens.

En dépit des tentatives de dissolution du collectif par l’ancien ministre de l’Intérieur, Urgence Palestine continue d’opérer, renforçant le sentiment d’un bras de fer entre l’État et les mouvements de soutien à la Palestine. Les avocats d’Alsoumi dénoncent une « persécution politique » et mettent en avant l’« hypocrisie de l’État français », une accusation qui pourrait bien résonner auprès d’une partie de l’opinion publique. Ce procès s’annonce comme un véritable baromètre des libertés civiques en France et de la manière dont la justice aborde les discours liés à des conflits internationaux.