Face à une recrudescence inquiétante d’actes malveillants, deux agences majeures de l’ONU, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’Union postale universelle (UPU), ont dévoilé un plan d’action pluriannuel. L’objectif ? Contrer les menaces grandissantes ciblant le transport aérien de courrier, des perturbations attribuées principalement aux services de renseignement militaire russe, le GRU. C’est un aveu glaçant : la sécurité de nos envois postaux mondiaux est directement menacée par des acteurs étatiques.
Sonia Hifdi, cheffe de la sûreté aérienne à l’OACI, a révélé que des « acteurs plus sophistiqués » cherchent désormais à désorganiser la chaîne d’approvisionnement, évoquant des incidents qui ont déjà frappé l’Europe. En juillet 2024, des colis piégés ont défrayé la chronique dans des entrepôts DHL en Allemagne et en Grande-Bretagne, provoquant des incendies. Le chef du renseignement intérieur allemand, Thomas Haldenwang, a été catégorique : si ces engins avaient explosé en vol, le crash aurait été inévitable, pointant du doigt la responsabilité de Moscou. Le patron du MI5 britannique, Ken McCallum, a lui aussi dénoncé la volonté de la Russie de semer le « chaos » en Europe face au soutien occidental à l’Ukraine.
La Pologne a également accusé la Russie de planifier des « actes de terreur » impliquant des explosifs camouflés et des matières dangereuses, bien que le Kremlin ait rejeté ces allégations comme « absolument infondées ». Ces nouvelles menaces obligent à des mesures drastiques : les futurs protocoles incluront des systèmes avancés de rayons X et des équipements de détection d’explosifs dans les installations postales mondiales, ainsi qu’un renforcement du partage de données.
Pendant ce temps, la situation sur le front ukrainien reste tendue. L’armée ukrainienne a rapporté avoir repoussé une attaque massive de 162 drones et un missile russes, soulignant la violence persistante du conflit. Parallèlement, l’Inde refuse de céder aux pressions de Donald Trump concernant ses achats de pétrole russe, malgré les menaces de sanctions. Une position qui met en lumière les tensions internationales et les défis économiques complexes. Enfin, le déploiement de deux sous-marins nucléaires américains, ordonné par Donald Trump en réponse aux propos de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, accentue un climat géopolitique déjà explosif.
