L’ouragan Melissa, une force désormais déchaînée, s’est transformé en une véritable calamité, ses vents atteignant déjà les 120 km/h. Le Centre américain des ouragans (NHC) sonne l’alarme, prévoyant une intensification rapide et la transformation de Melissa en un ouragan majeur d’ici dimanche. Cette escalade inévitable promet un scénario catastrophe pour les îles des Caraïbes, déjà fragilisées par des événements météorologiques extrêmes répétés.
Les conséquences sont déjà tragiques : trois vies ont été fauchées en Haïti. Le parcours dévastateur de Melissa se dirige désormais vers la Jamaïque, où des jours de pluies torrentielles et de vents violents sont attendus, menaçant de paralyser l’île. La perspective est sombre, car après la Jamaïque, Cuba se trouve directement sur la trajectoire de cette tempête impitoyable.
Le NHC n’a pas mâché ses mots : les crues soudaines et les glissements de terrain sont inévitables en Jamaïque, à Haïti et en République dominicaine. En Haïti, les avertissements sont catégoriques : les habitants du sud-ouest doivent agir immédiatement pour tenter de sauver leurs biens et leurs vies. Melissa n’est pas seulement une tempête ; elle est une promesse de dégâts infrastructurels majeurs, capable d’isoler des communautés entières pendant une durée indéterminée.
Le Premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, a lancé un appel désespéré à l’évacuation des zones à risque, mais l’impuissance face à une telle force de la nature est palpable. Les routes de Kingston sont déjà submergées, offrant un aperçu des désastres à venir. Melissa est la treizième tempête tropicale de la saison, une statistique qui, à elle seule, témoigne de la fréquence alarmante de ces phénomènes. Le souvenir de l’ouragan Béryl, anormalement puissant pour juillet, avec ses quatre morts en Jamaïque, hante déjà les esprits, annonçant un avenir incertain et une vulnérabilité croissante des Caraïbes face à la fureur climatique.
