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L'ouragan Melissa, monstre de catégorie 5, s'abat sur la Jamaïque, menaçant 1,5 million de personnes. Inondations, glissements de terrain et destructions massives sont inévitables. Le changement climatique aggrave une situation déjà désespérée.

L’ouragan Melissa, un monstre de catégorie 5, frappe la Jamaïque, menaçant de déchaîner des destructions sans précédent. Avec des vents terrifiants atteignant 280 km/h, cette tempête dévastatrice a déjà semé la mort en Jamaïque, à Haïti et en République dominicaine, laissant derrière elle un sillage de désespoir. La Croix-Rouge tire la sonnette d’alarme : pas moins de 1,5 million de vies sont en péril, un chiffre qui sous-estime tragiquement l’ampleur du désastre à venir. Les services essentiels sont voués à l’effondrement, les marchés à la paralysie, et les routes à l’isolement, plongeant des populations entières dans une incertitude angoissante.

Le cauchemar ne fait que commencer pour la Jamaïque, confrontée à des inondations et des glissements de terrain catastrophiques. L’inquiétude est d’autant plus vive que Melissa progresse à une lenteur exaspérante, s’éternisant sur les zones déjà vulnérables. Anne-Claire Fontan, spécialiste des cyclones, confirme l’inévitable : « Il va y avoir des inondations soudaines catastrophiques et de nombreux glissements de terrain. » Melissa n’est pas qu’une tempête, c’est la « tempête du siècle » pour la Jamaïque, un coup fatal porté à une île déjà fragilisée.

Le Premier ministre Andrew Holness a lancé un avertissement glaçant : l’ouest du pays est condamné à des dégâts massifs, aucune infrastructure n’étant capable de résister à la fureur de Melissa. Pourtant, malgré les appels désespérés à l’évacuation, une partie de la population refuse de fuir, aveuglée par la désinformation propagée par des vidéos d’intelligence artificielle minimisant la menace. Pendant que certains font la fête, l’île se prépare au pire. Le changement climatique, grand coupable, accentue chaque facette néfaste de Melissa, rendant les précipitations et les submersions côtières plus intenses que jamais. Des eaux plus chaudes de 1,4°C, résultat direct de l’activité humaine, alimentent cette machine de destruction. La Jamaïque est au bord du gouffre, revivant le spectre de l’ouragan Gilbert de 1988, qui avait coûté la vie à 40 personnes. Melissa s’apprête à faire de même, et l’île n’est pas prête pour ce nouveau désastre.