
L’ouragan Melissa, après avoir semé la désolation en Jamaïque et à Cuba avec des vents violents et des images de destruction massives, est désormais rétrogradé en catégorie 2. Mais son parcours transatlantique pourrait réserver une surprise inattendue à la France : un temps clément début novembre, malgré les ravages qu’il laisse derrière lui dans les Caraïbes.
Initialement, Melissa a frappé la Jamaïque en tant qu’ouragan de catégorie 5, l’un des plus puissants jamais enregistrés dans la région. Les vents ont atteint des vitesses extrêmes, provoquant des inondations et des coupures d’électricité généralisées. Cependant, en remontant vers le nord-est, Melissa perdra ses caractéristiques tropicales, se transformant en une dépression classique au large des côtes américaines d’ici le 31 octobre.
Cette transformation, loin d’être anodine, va générer un flux d’air doux des Açores vers les îles Britanniques, entraînant une dorsale anticyclonique jusqu’à la France. Conséquence ? Après un week-end de la Toussaint potentiellement humide, l’ex-ouragan Melissa pourrait étrangement apporter un retour au calme et des températures douces sur une grande partie du pays.
Le scénario pluvieux initialement envisagé pour la première semaine de novembre semble s’éloigner, laissant place à des prévisions plus stables, avec peu de pluie et un ciel souvent dégagé. Seules les régions du Nord-Ouest pourraient subir quelques perturbations atténuées. Un paradoxe météorologique où la catastrophe caribéenne se mue en accalmie forcée pour l’Hexagone, soulevant des questions sur l’instabilité climatique mondiale et ses répercussions imprévisibles.






