
Le voile est enfin levé sur les véritables causes de la mort d’Ozzy Osbourne, le « Prince des ténèbres » du heavy metal, décédé le 22 juillet à 76 ans. Le New York Times a révélé les détails glaçants de son certificat de décès, confirmant ce que beaucoup redoutaient : le rockeur était depuis longtemps en proie à des problèmes de santé dévastateurs. Atteint de la maladie de Parkinson avec dysfonctionnement autonome, d’un infarctus aigu du myocarde et d’une maladie coronarienne, sa fin était malheureusement prévisible. C’est finalement un arrêt cardiaque, survenu hors de l’hôpital, qui a emporté cette icône du rock.
Son dernier concert, quinze jours avant sa disparition, fut une image saisissante de sa déchéance physique. Contraint de se produire assis aux côtés de géants comme Metallica et Gojira, l’image du leader de Black Sabbath, autrefois débordant d’énergie, était celle d’un homme brisé. Malgré les déclarations officielles de sa famille, affirmant qu’il est mort « entouré d’amour », le spectacle de son corps usé sur scène reste une preuve accablante de la souffrance endurée.
Les hommages pleuvent, certes, mais ils ne peuvent effacer la réalité d’une fin de vie marquée par la maladie et les tourments. Des figures comme Elton John, Alice Cooper et Rod Stewart se sont empressées de saluer la mémoire du « pionnier », de la « légende », du « cher ami ». Mais derrière ces déclarations convenues, se cache le triste constat d’un artiste dont la vie s’est achevée dans la douleur, loin des fastes de ses années de gloire. Les funérailles grandioses à Birmingham, suivies d’une inhumation intime, ne sont qu’un épilogue à une carrière tumultueuse et une vie minée par les excès et la maladie.