train-station-chaos-1
Le trafic ferroviaire sur la ligne à grande vitesse Nord est en plein chaos suite à une panne d'alimentation électrique, causant retards massifs et annulations.

Une catastrophe ferroviaire frappe la ligne à grande vitesse Nord, plongeant des milliers de passagers dans un véritable calvaire ce lundi 4 août. Dès 8h30, une panne d’alimentation électrique dévastatrice dans le secteur de Moussy, Val-d’Oise, a paralysé le trafic entre Paris Gare du Nord et Arras. La SNCF, visiblement dépassée, annonce des perturbations majeures, laissant présager un retour à la normale seulement en fin de soirée, si tout va bien. La gare TGV Haute Picardie, quant à elle, est tout simplement rayée de la carte pour la journée.

Malgré l’identification d’un « problème de caténaire », les « réparations importantes » ne débutent qu’en début d’après-midi, un délai inacceptable pour une infrastructure aussi critique. Cette incapacité à réagir promptement illustre une fois de plus les failles profondes du réseau ferroviaire français. Les retards, annoncés entre une heure et demie et cinq heures, transforment les voyages en un enfer, affectant les TGV Inoui, Ouigo, et même les prestigieux Eurostar. La compagnie ose conseiller aux voyageurs de « différer leur voyage », une solution de dernier recours qui ne masque pas l’ampleur du désastre.

Pour tenter de limiter les dégâts, certains trains sont contraints d’emprunter des itinéraires de contournement sur la ligne classique, entraînant des modifications de dessertes et des suppressions inévitables. Au moins seize trains Eurostar entre Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam ont été purement et simplement annulés, ruinant les plans de centaines de voyageurs internationaux. Deux trains Paris-Bruxelles ont même été forcés de faire demi-tour, symbolisant le chaos et l’impuissance face à cette avarie. Cet incident n’est qu’un rappel brutal des vulnérabilités d’un système ferroviaire à bout de souffle, qui peine à garantir un service fiable à ses usagers.