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Le gouvernement sème le trouble sur le marché immobilier avec une nouvelle modification du DPE en 2026, plongeant les vendeurs de passoires thermiques dans l'incertitude et le chaos.

Un véritable cauchemar se profile pour les propriétaires de passoires thermiques, déjà accablés par les restrictions. L’annonce d’une nouvelle modification du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en 2026 par Matignon est loin d’apporter la clarté espérée ; elle jette au contraire un voile d’incertitude et de panique sur le marché immobilier. Après des mois d’hésitation et la perspective d’investir des milliers d’euros dans des travaux de rénovation énergétique, de nombreux propriétaires s’étaient résignés à vendre leurs biens classés F ou G. Ils espéraient échapper à la dévalorisation inévitable et aux contraintes croissantes, mais le gouvernement vient de saborder leurs plans.

Le revirement est brutal : 850 000 logements, jusqu’alors stigmatisés comme passoires thermiques, pourraient soudainement changer de catégorie au 1er janvier 2026. La raison ? Une simple modification du coefficient énergie primaire de l’électricité, passant de 2,3 à 1,9. Cette volte-face déconcertante ne résout rien, elle ne fait qu’ajouter à la confusion générale. Les vendeurs qui ont déjà entamé des démarches, ou ceux qui sont sur le point de le faire, se retrouvent pris au piège d’une réglementation incohérente et imprévisible. Le marché immobilier, déjà tendu, risque de subir des répercussions désastreuses, avec des transactions ralenties et des prix encore plus chahutés. La confiance des acheteurs et des vendeurs est mise à mal par cette gestion chaotique. Qui peut désormais se fier aux diagnostics quand ils peuvent être modifiés d’un simple coup de crayon administratif ?