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La pénurie d'eau Mont Roucous s'intensifie, laissant les parents en détresse. Une réglementation obsolète limite la production, aggravant la crise pour les familles et l'économie locale.

La crise de l’eau Mont Roucous s’aggrave, laissant des milliers de parents désemparés face à la pénurie de cette eau minérale essentielle pour les biberons. Ce n’est plus une simple rareté, mais une véritable épreuve pour les familles, contraintes de chercher désespérément un produit de première nécessité pour leurs nourrissons. La marque, dépassée, avoue des « quantités réduites » et pousse les consommateurs à une chasse au trésor ubuesque.

Le véritable scandale réside dans une réglementation préfectorale obsolète qui étrangle la production. Avec un quota dérisoire de 180 millions de bouteilles par an, la société est contrainte à l’échec, incapable de répondre à une demande pourtant vitale. Chaque fin d’année, le même scénario cauchemardesque se répète : les rayons se vident, les parents s’inquiètent, et l’économie locale est privée de revenus cruciaux. Le maire de Lacaune, impuissant, dénonce un système qui freine le développement et coûte des millions à sa commune.

Malgré les promesses d’une augmentation de la production, cette situation est intolérable. Une entreprise qui emploie une cinquantaine de personnes devrait être soutenue, pas entravée. L’objectif de 300 millions de bouteilles par an dans une décennie est une avancée trop lente face à l’urgence actuelle. En attendant, les parents sont abandonnés à leur sort, forcés de jongler avec des stocks illusoires et des promesses de normalisation qui tardent à se concrétiser. Cette pénurie n’est pas un simple désagrément ; c’est un symptôme alarmant des défaillances de notre système.