
La loi Duplomb, et sa réintroduction controversée des néonicotinoïdes, déclenche une véritable tempête sur les réseaux sociaux. Lancée par une étudiante de 23 ans, Éléonore Pattery, une pétition a déjà pulvérisé tous les records, atteignant le chiffre astronomique de 1,8 million de signatures. Un échec cuisant pour le gouvernement, contraint de faire face à la colère populaire face à cette décision absurde.
Cette mobilisation massive, sans précédent dans l’histoire des pétitions parlementaires, souligne l’échec patent des politiques environnementales actuelles. La quasi-totalité des discussions sur les réseaux sociaux comme X (anciennement Twitter) sont accablantes, avec des centaines de milliers de messages fustigeant une décision qui, selon les critiques, représente une «attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, et le bon sens».
Le caractère explosif de cette affaire n’est pas une surprise. Les néonicotinoïdes, interdits depuis 2018, refont surface sous la pression d’intérêts industriels, au détriment de l’environnement et de la santé publique. Une régression inacceptable, qui met en lumière les dérives d’une législation qui semble ignorer les avertissements scientifiques et l’urgence climatique.
La diffusion virale de la pétition, notamment grâce à des influenceurs écologistes, prouve l’ampleur du désaveu citoyen. Le Parlement se retrouve désormais sous une pression intense, contraint d’examiner une proposition issue d’un mouvement populaire. Un véritable camouflet pour une classe politique qui semble de plus en plus déconnectée des préoccupations réelles des citoyens. La question n’est plus de savoir si cette loi est nocive, mais comment le gouvernement va tenter de se sortir de ce bourbier.