Le marché pétrolier est secoué par une nouvelle flambée des prix, propulsée par les menaces de sanctions américaines contre la Russie. Alors que la guerre en Ukraine s’enlise, Donald Trump a lancé un ultimatum de dix jours à Moscou, brandissant le spectre de mesures draconiennes. Cette escalade, après un premier délai non respecté, risque de plonger l’économie mondiale dans une incertitude encore plus profonde, impactant directement le portefeuille des consommateurs.
L’administration américaine envisage même une surtaxe de 100% sur les produits des pays qui osent encore acheter des hydrocarbures russes. Une décision qui, si elle était appliquée, assécherait les revenus de Moscou mais provoquerait également un choc économique majeur pour les nations dépendantes du pétrole russe. Le baril de Brent a déjà bondi de 3,53% à 72,51 dollars, et le West Texas Intermediate de 3,75% à 69,21 dollars, une hausse alarmante pour les marchés.
Ces menaces s’ajoutent aux sanctions déjà imposées par l’Union européenne sur le pétrole brut et les produits raffinés russes, affectant des raffineries cruciales en Chine, en Inde et en Turquie. Des géants comme la Chine et l’Inde, importateurs de millions de barils par jour de pétrole russe, se retrouveraient pris au piège d’un conflit diplomatique et économique. Pourtant, les doutes persistent quant à l’application réelle de ces sanctions. Les analystes craignent une augmentation incontrôlable du prix de l’essence, un scénario que Donald Trump, soucieux de sa popularité, tenterait désespérément d’éviter. Une situation précaire qui pourrait bien basculer vers une crise énergétique mondiale.
