Un scandale secoue Pauillac, en Gironde, où un photographe de 64 ans, bien connu de la communauté, a été mis en examen et placé en détention provisoire. L’homme est accusé d’avoir importé, détenu et diffusé des milliers de fichiers pédopornographiques, mais surtout d’avoir utilisé l’intelligence artificielle pour créer des montages à caractère sexuel. Cette affaire, qualifiée de «pourrie» par les habitants, révèle une facette sombre et glaçante de la cybercriminalité.
L’enquête a débuté suite à un signalement international concernant le partage de contenus illégaux. Les investigations techniques ont rapidement mené les enquêteurs vers le studio photo du suspect. Les perquisitions ont mis au jour une collection effroyable de plusieurs milliers de fichiers pédopornographiques. Le mode opératoire est particulièrement choquant : l’ancien comptable reconverti dans la photographie aurait utilisé des clichés réels de mineurs, pris lors d’événements locaux, pour ensuite les détourner via des logiciels d’intelligence artificielle, créant ainsi des images nues.
La stupeur et la consternation règnent dans le village. Des parents s’inquiètent, réalisant que le photographe avait immortalisé leurs propres enfants lors de kermesses ou d’événements scolaires. «Il a déjà pris nos filles en photo», confie un commerçant, exprimant une angoisse partagée par de nombreuses familles. Le maire de Pauillac déplore que «tous les parents imaginent leurs enfants impliqués». Cette affaire soulève de graves questions sur la confiance aveugle accordée aux professionnels et met en lumière les dérives terrifiantes de la technologie lorsqu’elle tombe entre de mauvaises mains.
