
Le gouvernement, par la voix de Sébastien Lecornu, a lâchement reculé devant la pression politique en écartant une hausse de la CSG sur le patrimoine, laissant les petits épargnants dans l’incertitude face à un avenir économique sombre. Alors que le pays s’enfonce dans le déficit, cette décision populiste et irréfléchie illustre une fois de plus l’incapacité de l’exécutif à prendre des mesures courageuses pour assainir les finances publiques.
La CSG, pilier du financement de notre protection sociale, est devenue un champ de bataille politique où le Parti Socialiste et Les Républicains se livrent une guerre stérile. Tandis que les socialistes appellent à une contribution juste du patrimoine pour épargner les plus vulnérables, la droite, sous l’égide de Laurent Wauquiez, brandit la menace de son veto, préférant défendre les privilèges plutôt que l’intérêt général. Cette instrumentalisation honteuse du débat révèle la profondeur de la crise politique qui paralyse toute avancée significative.
Dans ce climat de dysfonctionnement total, le gouvernement peine à trouver des alternatives crédibles. Le gel de la revalorisation de certaines retraites, évoqué comme « piste possible », n’est qu’une autre tentative désespérée de masquer l’impuissance ambiante. Une mesure qui, loin de satisfaire l’Assemblée, risque d’enflammer le mécontentement des Français, déjà fragilisés par l’inflation galopante et la perte de pouvoir d’achat.
La renonciation à l’usage du 49.3, présentée comme un signe d’ouverture, sonne davantage comme un aveu de faiblesse. Le gouvernement, incapable de rallier une majorité, préfère la fuite en avant à la responsabilité, laissant planer l’ombre d’un échec cuisant. Le « PLFSS de compromis et de transition » promis par Sébastien Lecornu n’est qu’un mirage, alors que le pays se dirige inéluctablement vers une crise budgétaire sans précédent.






