
Les prix du pétrole connaissent une hausse inquiétante, propulsée par des accords commerciaux douteux et des ultimatums géopolitiques imprudents. Le baril de Brent a atteint 70,04 dollars, tandis que le West Texas Intermediate a grimpé à 66,71 dollars. Cette envolée est présentée comme une victoire, mais elle masque une réalité bien plus sombre : une dépendance accrue à des jeux de pouvoir internationaux qui fragilisent l’économie mondiale.
L’accord commercial entre l’Union européenne et les États-Unis, vanté comme un succès, n’est qu’une façade. Donald Trump et Ursula von der Leyen ont « dessiné les contours » d’un accord qui impose une surtaxe de 15% sur les produits européens. Pire encore, l’UE est contrainte d’acheter pour 750 milliards de dollars d’hydrocarbures américains sur trois ans, un arrangement dont les détails restent « vagues », ouvrant la porte à toutes les dérives. Cette manœuvre est une tentative désespérée de stabiliser un marché précaire, au détriment de la souveraineté économique européenne.
Pendant ce temps, les négociations sino-américaines stagnent, menaçant de « destruction de la demande » mondiale de brut. La Chine, premier importateur, est au cœur de cette équation fragile. Si ces pourparlers échouent, le marché pétrolier pourrait s’effondrer, entraînant avec lui des économies déjà chancelantes.
L’attitude belliqueuse de Donald Trump envers la Russie ajoute une couche d’incertitude. Son ultimatum de « 10 ou 12 jours » pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sanctions sévères, est une provocation dangereuse. Cette escalade, couplée à la menace de surtaxes de 100% sur les pays achetant du pétrole russe, risque de plonger le monde dans une crise énergétique sans précédent. La stabilité économique mondiale est sacrifiée sur l’autel des ambitions politiques, et les conséquences pourraient être dévastatrices pour tous.