
Le procès de Cédric Jubillar prend une tournure sinistre. Alors que les témoignages accablants s’accumulent, dépeignant un homme antipathique et socialement isolé, l’accusé a finalement lâché une bombe. Il a admis avoir dit à un ami qu’il allait « tuer » son épouse Delphine, tout en tentant maladroitement de minimiser la gravité de ses propos par un « sans pour autant l’avoir fait pour de vrai ». Une déclaration qui glace le sang et qui ne manquera pas d’alimenter les pires craintes.
Devant la cour d’assises du Tarn, Cédric Jubillar a tenté de justifier ses dires en affirmant : « Quand je suis énervé contre des gens, oui je dis souvent que j’ai envie de les tuer ». Un ami, âgé de 16 ans à l’époque, avait pourtant rapporté aux gendarmes les mots exacts de Jubillar concernant sa relation conjugale houleuse : « Ça se passe pas bien, j’ai envie de la tuer ». Ces aveux partiels ne font qu’épaissir le mystère et renforcer l’image d’un homme à la personnalité trouble.
L’onde de choc s’est amplifiée avec le témoignage de l’assistante maternelle des enfants du couple. Décrivant initialement un « couple normal », elle a révélé avoir appris le désir de divorce de Delphine quelques semaines seulement avant sa disparition. Plus troublant encore, elle a rapporté des propos de Cédric Jubillar tenus un soir, alors que l’affaire Jonathann Daval, ce mari ayant simulé l’éploré avant d’avouer le meurtre de sa femme, était évoquée à la télévision. Il aurait alors déclaré, avec un cynisme glaçant : « Il est pas malin, j’aurais fait mieux que ça, on l’aurait jamais retrouvée ».
Bien que Cédric Jubillar conteste fermement avoir prononcé ces mots, il les qualifiant d’« inventés » et dénonçant une cabale visant à l’« enfoncer encore plus », ces révélations plongent l’affaire dans une obscurité encore plus profonde. Le tableau qui se dessine est celui d’un homme impulsif et potentiellement dangereux, dont les déclarations et le comportement jettent une ombre lugubre sur le sort de Delphine.






