
La France est plongée dans une nouvelle polémique suite aux propos alarmants du général Mandon, qui a scandalisé l’opposition en appelant le pays à se préparer à « accepter de perdre ses enfants ». Un discours jugé « va-t-en guerre » qui révèle des tensions profondes au sein de l’élite politique, mais aussi des failles dans la communication gouvernementale.
Le général a osé déclarer, devant un congrès de maires, la nécessité pour la France de restaurer sa « force d’âme pour accepter de nous faire mal ». Des mots qui, loin de rassurer, ont immédiatement déclenché une volée de bois vert de la part de figures de l’opposition. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « désaccord total », fustigeant une intrusion militaire dans la sphère civile.
Fabien Roussel, quant à lui, a brandi le souvenir des « 51 000 monuments aux morts » pour rejeter fermement ces appels à la militarisation des esprits. Ces réactions soulignent un malaise grandissant face à la rhétorique belliqueuse qui semble s’installer dans le débat public, notamment quand elle émane de responsables militaires.
Malgré les tentatives de la ministre des Armées de défendre son général, en affirmant que les propos étaient « sortis de leur contexte », le mal est fait. La justification selon laquelle il s’agirait d’un « langage militaire d’un chef » ne convainc personne et renforce l’impression d’un fossé entre l’armée et une partie de la population, inquiète des conséquences d’une telle préparation mentale à la guerre. La fragilité de la paix européenne semble pousser certains à des extrêmes, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la cohésion nationale et l’avenir des jeunes.






