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Le PSG a évité de justesse la catastrophe en Ligue 1, mais sa victoire arrachée contre Lyon masque des difficultés persistantes. Le championnat est en proie au chaos, entre déceptions et crises pour de nombreux clubs.

La douzième journée de Ligue 1 a frôlé la catastrophe pour le Paris Saint-Germain. À quelques secondes près, le club de la capitale s’apprêtait à céder la première place à son rival de toujours, l’Olympique de Marseille. Un scénario qui aurait plongé le club parisien dans une crise encore plus profonde après des performances jugées médiocres en championnat. Heureusement, ou malheureusement selon les points de vue, Joao Neves a surgi à la 95e minute, offrant une victoire étriquée (3-2) sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais. Une issue qui masque à peine les difficultés persistantes du PSG.

Le milieu de terrain portugais a profité d’un corner et d’une expulsion de Nicolas Tagliafico pour l’OL, un coup du sort qui a scellé le destin d’un match pourtant loin d’être maîtrisé. Le PSG, fraîchement battu en Ligue des champions par le Bayern Munich, peine à convaincre. Trois nuls et trois victoires sur les six dernières rencontres de Ligue 1, c’est un bilan bien trop faible pour une équipe aux ambitions démesurées. Les absences de joueurs clés comme Hakimi, Nuno Mendes ou Dembélé ne peuvent pas tout excuser.

La rencontre elle-même a été d’une pauvreté affligeante en occasions franches, malgré une possession de balle écrasante pour les Parisiens. Le football proposé est loin de faire rêver, et les victoires arrachées dans la douleur ne suffiront pas éternellement à masquer les lacunes. Pendant ce temps, l’OL, malgré sa résilience et un jeu parfois séduisant, continue de sombrer au classement, pointant à une décevante septième place.

Ailleurs en Ligue 1, la situation n’est guère plus brillante. Lille a totalement manqué son match face à Strasbourg, confirmant les doutes autour de ses ambitions. Nice continue de décevoir et s’enfonce dans une crise inquiétante, subissant une cinquième défaite. Le coup de gueule de l’entraîneur n’a eu aucun effet, signe d’un vestiaire probablement en déliquescence. Lorient et Auxerre ferment la marche, avec des entraîneurs sous pression et des perspectives des plus sombres. La Ligue 1 semble plongée dans une morosité générale, où les performances décevantes s’enchaînent pour de nombreux clubs.