Carles-Puigdemont-Perpignan-conference
Le leader indépendantiste Carles Puigdemont rompt son accord avec Pedro Sanchez, plongeant l'Espagne dans une crise politique majeure. Le gouvernement socialiste est désormais en péril.

L’Espagne est au bord du chaos politique ! Carles Puigdemont, l’indépendantiste catalan en exil, vient de jeter un pavé dans la mare, annonçant la rupture de l’accord entre son parti Junts et le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez. Une décision qui pourrait bien plonger le pays dans une crise sans précédent et laisser Sanchez impuissant face à une opposition grandissante. Le leader catalan, depuis son refuge à Perpignan, n’a pas mâché ses mots : « Notre projet politique n’a pas pour vocation la stabilité de l’Espagne. » L’heure est grave pour Madrid. Puigdemont, toujours sous le coup de la justice espagnole, refuse de continuer à soutenir un gouvernement qui, selon lui, ne fait rien pour la Catalogne.

Après avoir énuméré une liste accablante de griefs contre les socialistes, Puigdemont a clairement indiqué que son parti passait à l’opposition, laissant le gouvernement Sanchez dans une position des plus précaires. La consultation des militants de Junts, qui devrait entériner cette décision, scellera probablement le sort d’un exécutif déjà bancal. « Le gouvernement espagnol n’aura plus ‘la majorité de l’investiture’ », a averti Puigdemont, prédisant un avenir sombre pour Sanchez : « Il n’aura pas de budget, n’aura pas la capacité de gouverner. » Une déclaration choc qui laisse entrevoir des lendemains incertains pour l’Espagne, où la gouvernance pourrait devenir un véritable chemin de croix pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Cette volte-face de Junts est une preuve supplémentaire de l’échec des négociations et des promesses non tenues. L’accord de 2023, qui avait permis à Sanchez de rester au pouvoir, prévoyait une loi d’amnistie pour les dirigeants catalans poursuivis. Or, Puigdemont, le principal bénéficiaire de cette loi, en est toujours exclu à cause d’un refus de la justice concernant le délit de détournement de fonds. Un détail qui change tout et qui maintient le leader catalan dans son exil forcé en Belgique. La situation est explosive : sans la loyauté de Junts, le gouvernement de Pedro Sanchez est désormais à la merci de la droite et de l’extrême droite. Des élections anticipées semblent inéluctables, et l’instabilité politique menace de s’installer durablement en Espagne, laissant les citoyens dans l’incertitude.