football-stadium-azerbaijan
La France a affronté l'Azerbaïdjan dans un match de qualification pour la Coupe du monde 2026 sans enjeu, exposant une équipe sans réelle pression et manquant de motivation, malgré une victoire attendue.

Le dernier match des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 a exposé la France à une situation pour le moins embarrassante. Alors que les Bleus avaient déjà péniblement arraché leur qualification, leur confrontation avec l’Azerbaïdjan, lanterne rouge du groupe, a mis en lumière l’absence de réelle pression et un manque d’enjeu palpable. Une victoire prévisible, mais sans éclat, sur le sol azéri, n’a fait que confirmer l’impression d’une équipe qui, malgré sa qualification, peine à inspirer l’enthousiasme.

Le match, qui s’est déroulé au stade Tofik-Bakhramov à Bakou, a vu une équipe de France remaniée, où les expérimentations de Didier Deschamps ont parfois frôlé l’indifférence. Face à un adversaire sans espoir, les Bleus n’ont pas su transformer ce match en une démonstration de force mémorable, laissant planer un sentiment de déjà-vu et de routine. Les supporters, habitués à des performances plus flamboyantes, ont pu regretter cette conclusion tiède aux qualifications.

La composition des équipes, avec un Magomedaliyev pour l’Azerbaïdjan et un Chevalier dans les buts français, semblait annoncer une rencontre déséquilibrée. Et de fait, le résultat a été conforme aux attentes, mais sans la ferveur qu’un match de qualification devrait susciter. L’arbitrage du Letton Andris Treimanis est passé inaperçu, signe d’une partie sans véritable controverse, mais aussi sans passion. Ce match, finalement, a été un simple prétexte pour clore une campagne de qualification qui, bien que réussie sur le plan comptable, a manqué de l’intensité et du drame qu’on attend du football international.