L’horreur refait surface à Choisy-le-Roi. Une semaine après la macabre découverte de quatre corps d’hommes dans les eaux troubles de la Seine, un individu a été placé en garde à vue ce mercredi matin pour « meurtres en concours » à Paris. Cette avancée cruciale, confirmée par le parquet de Créteil, met en lumière la nature criminelle de cette affaire qui a secoué le Val-de-Marne.
Les faits remontent au 13 août, lorsqu’un passant a repéré un premier corps flottant près du pont de Choisy. L’intervention des sapeurs-pompiers et des forces de l’ordre a alors révélé une scène glaciale : trois autres cadavres immergés dans le même périmètre. Un seul de ces hommes a pu être identifié rapidement, un quadragénaire domicilié dans le Val-de-Marne, mais le sort des trois autres reste un mystère terrifiant en raison de leur état de décomposition avancé. Les premières autopsies ont déjà confirmé des traces de violences sur au moins deux des victimes, dont une par strangulation, forçant les enquêteurs à ouvrir deux enquêtes pour homicide volontaire dès le début de l’affaire.
La garde à vue du suspect, un jeune homme de 25 ans, né en Algérie, pourrait s’étendre jusqu’à 96 heures, période durant laquelle les enquêteurs de la brigade criminelle tenteront de démêler le faisceau de preuves et d’établir un lien entre cet individu et les décès. Ce terme de « meurtres en concours » indique qu’il est soupçonné d’avoir commis plusieurs meurtres de manière distincte. L’état dégradé des corps rend l’identification des autres victimes particulièrement ardue, mais les investigations techniques, notamment médico-légales, se poursuivent sans relâche. La Seine, théâtre silencieux de ce drame, pourrait cacher encore de sombres vérités que cette arrestation espère enfin révéler, brisant le silence assourdissant qui entoure ces morts brutales.
