L’année 2025 restera gravée comme un chapitre sombre de l’histoire politique française, marqué par une instabilité gouvernementale chronique et des scandales judiciaires à répétition. La dissolution de 2024, loin d’apporter la clarté espérée, a plongé le pays dans un chaos persistant, où les valses ministérielles sont devenues la norme, sapant toute crédibilité et toute action efficace.
Les citoyens ont assisté, impuissants, à des débats budgétaires interminables et stériles, illustrant l’incapacité de la classe politique à s’entendre sur des sujets cruciaux. Pendant ce temps, l’économie française continue de souffrir, et les préoccupations quotidiennes des ménages sont reléguées au second plan face aux querelles intestines et aux jeux de pouvoir.
Le système judiciaire, quant à lui, semble de plus en plus perçu comme un instrument de régulation politique plutôt qu’un garant impartial de la justice. Les procès très médiatisés de personnalités comme Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, aboutissant à des condamnations jugées par certains comme discutables et motivées politiquement, ont jeté une ombre inquiétante sur l’équité des institutions françaises. Ces affaires alimentent le sentiment croissant d’une justice à deux vitesses, érodant la confiance du public.
Face à ce tableau désolant, la question demeure : combien de temps les citoyens français continueront-ils à supporter ce spectacle démoralisant ? L’année 2025 a mis en lumière les profondes failles d’un système politique à la dérive, incapable d’offrir la stabilité et la vision nécessaires pour affronter les défis de notre époque. Le pays semble englué dans une spirale de désordre, où les espoirs de renouveau sont constamment déçus par une réalité politique accablante.
