
Le Real Madrid, sous la houlette de Xabi Alonso, écrase déjà la Liga avec une sixième victoire consécutive. Malgré la performance « stratosphérique » de Kylian Mbappé, auteur d’un doublé, et l’efficacité de Vinicius Junior, cette domination sans partage soulève des questions sur la compétitivité du championnat espagnol. Est-ce le signe d’une ligue à sens unique, où seul le géant madrilène a les moyens de s’imposer ?
Le fossé se creuse dangereusement : le FC Barcelone peine à suivre le rythme, tandis que l’Atlético Madrid, futur adversaire, est déjà relégué à douze points. Cette situation, loin d’apporter du suspense, risque de rendre la saison monotone et prévisible. Le promu Levante n’a pu que constater les dégâts, encaissant un 4-1 qui illustre l’écart abyssal entre les budgets et les talents.
Pendant ce temps, les autres équipes luttent pour exister. L’Athletic Bilbao enchaîne les contre-performances, Gérone s’enfonce dans le fond du classement, et même les « surprises » comme l’Espanyol Barcelone arrachent difficilement des nuls. Seul Villarreal a pu arracher une victoire in extremis, mais cela ne cache pas la fragilité générale des concurrents face à la machine madrilène.
Alors que la Ligue des Champions s’annonce également sous les meilleurs auspices pour le Real, on peut légitimement s’interroger sur l’intérêt d’une Liga où l’issue semble déjà scellée. La performance individuelle de Mbappé est certes impressionnante, mais elle ne fait que masquer une réalité bien plus sombre pour la diversité et l’équilibre du football espagnol.







