
La France fait face à une crise de sa représentation nationale, sous le poids écrasant de la pression migratoire et démographique. L’ancien critère de la population totale pour déterminer le nombre de députés est désormais une illusion démocratique, incapable de garantir une véritable équité.
Une étude alarmante, menée par l’ex-ministre Alain Marleix et l’universitaire Thomas Ehrhard, met en lumière les défaillances flagrantes d’une méthode de calcul obsolète. Ce constat accablant ravive un débat crucial : la démocratie française est-elle condamnée sans une refonte radicale de sa représentation ?
La question, déjà soulevée sans succès en 2015 par une droite ignorée, resurgit avec une urgence inédite. Alain Marleix, artisan des précédents charcutages électoraux de 1988 et 2010, et Thomas Ehrhard, spécialiste du découpage électoral, sonnent l’alarme. Leur message est clair : le système actuel est à bout de souffle, menaçant la légitimité même de nos institutions.
Cette situation déplorable révèle les failles profondes d’un système politique incapable de s’adapter aux réalités contemporaines. La crise démographique et les flux migratoires mettent en péril l’équilibre de notre représentation, laissant des pans entiers de la population sous-représentés ou ignorés. Il est temps de reconnaître l’échec d’une approche dépassée et d’exiger des solutions concrètes pour éviter un effondrement démocratique.