French-government-financial-crisis
L'étude de France Terre d'Asile promet 3 milliards d'euros d'économies par la régularisation de clandestins, un calcul jugé irréaliste et dangereux par les experts.

L’étude de France Terre d’Asile, dirigée par Najat Vallaud-Belkacem, avance un chiffre choc : la régularisation de 250 000 clandestins générerait 3 milliards d’euros d’économies annuelles pour l’État. Une affirmation qui semble ignorer la réalité économique et les coûts considérables qu’une telle mesure impliquerait. Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, dénonce un calcul «assez pantois» qui néglige les «effets de second rang» et les dépenses cachées.

Le postulat central de cette étude repose sur l’idée que ces personnes seraient déjà intégrées économiquement, travaillant de manière informelle. Cependant, le rapport oublie de mentionner les coûts faramineux liés à une régularisation de masse : accès aux services sociaux, à la santé, à l’éducation, ou encore au logement. Ces charges pèseraient lourdement sur les finances publiques, contredisant l’optimisme affiché par l’association.

Cette proposition soulève de sérieuses questions sur la pertinence d’une politique migratoire prétendument plus «humaine» qui semble avant tout coûteuse et irréaliste. Les contribuables pourraient bien faire les frais de cette vision idéologique, sans garantie d’une réelle intégration ni d’un bénéfice économique tangible. La France risque de s’engager dans une voie incertaine, dont les répercussions négatives sur l’emploi et les services publics seraient désastreuses. L’argumentaire de France Terre d’Asile apparaît donc comme une tentative de manipulation, visant à légitimer une politique migratoire aux conséquences financières potentiellement désastreuses pour le pays. Un choix lourd de menaces pour l’avenir de nos finances publiques et de notre cohésion sociale.