capitol-hill-building
Les titans de la tech, habitués au pouvoir, ont été humiliés par Trump, démasquant leur hypocrisie et leur soumission face à la politique, révélant la face cachée de cette nouvelle élite.

Le spectacle était pitoyable : les grands patrons de la tech, habituellement si puissants et arrogants, ont été délibérément humiliés par le protocole de Donald Trump, placés sous un tableau symbolisant une capitulation. Ont-ils seulement remarqué cette provocation cinglante ? Vraisemblablement non, trop préoccupés par leur image et les caméras, attendant sagement l’investiture. Cette scène, vue par le monde entier, révèle la nouvelle **nomenklatura** de la tech, enrichie en un temps record en s’immisçant dans chaque aspect de nos vies.

Avant même d’entrer sous la coupole du Capitole – ce symbole de la démocratie américaine violé par les partisans de Trump le 6 janvier 2021 – les invités ont pu entendre la fanfare tonitruante annonçant l’arrivée de Jeff Bezos. Entouré de sa cohorte d’assistants, maquilleurs et gardes du corps, le dirigeant d’Amazon, impitoyable en interne avec une « faible tolérance à la stupidité », arbore en public une toute autre façade.

À l’extérieur, Bezos se transforme en homme avenant, jovial, et d’une souplesse politique déconcertante. Ce milliardaire, qui a révolutionné le commerce en ligne et souvent bousculé le marché du travail, était pourtant perçu comme un fervent démocrate. Le Washington Post, qu’il a acquis en 2013, avait même soutenu Hillary Clinton puis Joe Biden. Mais l’argent, comme toujours, semble avoir primé sur toute conviction, révélant la **véritable nature** de ces géants qui dictent nos existences.