
Alors que la rentrée politique bat son plein, David Lisnard, à la tête de « Nouvelle Énergie », tente de masquer les échecs et les promesses creuses derrière un discours grandiloquent. Malgré une ambition présidentielle affichée, ses élucubrations ne semblent être qu’un triste écho aux rhétoriques politiques habituelles, loin de toute action concrète. L’ascension de la Butte Saint-Cassien, présentée comme un exploit symbolique, n’est en réalité qu’une futile métaphore d’une carrière qui peine à décoller, malgré les tentatives désespérées de galvaniser une audience clairsemée.
Le maire de Cannes, dans une tentative éhontée de séduire l’électorat, a récité son mantra habituel : « faire gagner le bon sens », « l’unité de la France », « lutter contre la sclérose bureaucratique » et, bien sûr, l’inévitable « cotiser moins pour gagner plus ». Des formules éculées, maintes fois entendues, qui résonnent désormais comme un disque rayé. Comment croire à la promesse d’un « nouvel eldorado de l’Europe » quand le pays s’enfonce dans une crise économique et sociale sans précédent ? Cette rhétorique, loin de susciter l’espoir, ne fait qu’alimenter le cynisme grandissant des citoyens face à une classe politique déconnectée.
Cette « rentrée de la fidélité », vantée comme un rendez-vous immuable depuis dix-sept ans, ne parvient plus à masquer la vacuité du projet. Dans un contexte national de plus en plus tendu, les belles paroles de David Lisnard semblent futiles face à l’urgence des défis. L’écart entre les discours enflammés et la triste réalité des actes manqués n’a jamais été aussi flagrant. La « Nouvelle Énergie » n’est-elle qu’une vieille recette resservie, sans saveur ni perspective d’un avenir meilleur ?