
La liquidation judiciaire du géant centenaire de l’électroménager Brandt, qui a mis 700 emplois en péril, n’est peut-être pas la fin annoncée. Moins d’une semaine après le coup de massue du tribunal de Nanterre, un « industriel français » se manifesterait avec un projet de reprise jugé « crédible et ambitieux ».
Ce mystérieux sauveur, dont l’identité reste dissimulée, serait un acteur familier du secteur, doté d’une expérience nationale et internationale solide. L’objectif déclaré ? La réindustrialisation du site d’Orléans, la sauvegarde des marques du groupe et le réemploi des salariés. Une annonce faite par Serge Grouard, président d’Orléans Métropole, qui a promis une présentation officielle de ce projet ce mercredi. Les détails restent flous, et l’optimisme est de mise, mais après l’échec de la Scop, les doutes persistent.
Le gouvernement, par la voix de Sébastien Martin, ministre délégué à l’Industrie, avait pourtant affirmé ne pas vouloir « laisser tomber » l’entreprise, après le rejet d’un projet de Scop qui aurait pu sauver une partie des emplois. Il est clair que la situation est loin d’être stable. Ce nouveau plan pourrait-il vraiment inverser la tendance ? Ou est-ce une simple tentative désespérée de rassurer alors que la catastrophe sociale se profile à l’horizon ? L’avenir de Brandt et de ses employés reste plus qu’incertain face à ces promesses incertaines.








