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Le trafic sur la ligne TGV Nord a repris après une panne majeure, mais les perturbations et les annulations de trains ont révélé la fragilité du réseau SNCF.

La reprise du trafic sur la ligne à grande vitesse Nord, ce mardi matin, ne masque pas le désastre. Après une panne d’alimentation électrique massive dans le Val-d’Oise, la SNCF peine à convaincre de sa fiabilité. L’incident, survenu lundi dans le secteur de Moussy, a semé une nouvelle fois la pagaille pour des milliers de voyageurs.

Les annonces de « reprise des circulations normales » sonnent creux après une journée de cauchemar. Au moins 17 trains Eurostar ont été purement et simplement supprimés, reliant Paris à Londres, Bruxelles et Amsterdam. Des retards allant jusqu’à deux heures ont exaspéré les passagers, certains trains ayant même été contraints de faire demi-tour.

L’excuse d’un « problème de caténaire » de SNCF Réseau, bien que technique, ne rassure personne. Les itinéraires de contournement sur la ligne classique ne sont qu’un pansement sur une jambe de bois, mettant en lumière la fragilité criante de l’infrastructure ferroviaire française. Combien de temps faudra-t-il encore pour que la SNCF assure un service digne de ce nom sans ces incidents à répétition ?

Les travaux nocturnes, censés garantir une reprise rapide, ne font que souligner l’urgence des réparations face à une défaillance systémique. Les usagers, eux, restent les otages de ces pannes à répétition, payant le prix fort pour un réseau qui semble de plus en plus dépassé. L’image de la SNCF est une nouvelle fois ternie, laissant un goût amer de déception et d’impuissance face à ces perturbations incessantes.