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Des actes de vandalisme ont plongé la ligne TGV Sud-Est dans le chaos, révélant une vulnérabilité alarmante du réseau ferroviaire français et impactant 50 000 voyageurs.

Un lundi noir pour des dizaines de milliers de voyageurs. Des actes de vandalisme ciblés ont plongé la ligne TGV Sud-Est dans le chaos, révélant une fois de plus la fragilité alarmante du réseau ferroviaire français. Alors que le ministre des Transports tentait de rassurer sur un retour à la normale, la réalité des perturbations a laissé un goût amer aux usagers.

Dès l’aube, le trafic a été paralysé entre Lyon et Avignon, entraînant la suppression de nombreuses liaisons et des retards colossaux, atteignant parfois cinq heures. Les TGV entre Paris et des villes majeures comme Marseille, Montpellier ou Nice ont été purement et simplement annulés. À la gare de Lyon Part-Dieu, la scène était digne d’un film catastrophe pour les voyageurs piégés.

En plein milieu des vacances de la Toussaint, ce sont près de 50 000 usagers, sans compter les innombrables passagers des TER, qui ont vu leurs projets réduits en fumée. Malgré les promesses de remboursement des compagnies SNCF Voyageurs, Trenitalia et Renfe, la gestion chaotique de l’information en gare a ajouté à la confusion générale, laissant les voyageurs démunis face à l’imprévu.

L’origine de ce désastre ? Un « incendie sur des câbles de signalisation » près de Valence, suivi d’un « vol de câbles caténaires » près de Bollène. Ces incidents, loin d’être isolés, soulignent une vulnérabilité systémique du réseau ferré français. Avec plus de 28 000 kilomètres de voies, la sécurisation permanente semble une tâche herculéenne, voire impossible, laissant la porte ouverte à de futurs sabotages et à une répétition inévitable de ces drames pour les usagers.