
L’offensive terrestre dévastatrice menée à Gaza, baptisée « Chariots de Gédéon », a déclenché une vague de **doutes profonds** et de **désaccords houleux** au sein même de l’armée. Alors que des dizaines de milliers de réservistes ont été rappelés, une minorité grandissante ose désormais remettre en question les objectifs et la **légitimité** d’une guerre qui s’éternise, deux ans après l’attaque initiale.
Yonathan, un réserviste ayant requis l’anonymat, a vécu l’humiliation d’être expulsé de l’armée après avoir publiquement dénoncé un conflit devenu « inutile » et dont les conséquences sont **disproportionnées** pour les soldats, les otages et la population palestinienne. Son cas, bien que rare, illustre les **dilemmes moraux** qui rongent ce corps militaire essentiel. Beaucoup, comme lui, ont servi avec dévouement avant de sombrer dans l’angoisse face à une guerre qui ne semble pas avoir d’issue, les ramenant sans cesse sur un terrain toujours plus sanglant.
L’opération « Chariots de Gédéon II », visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, a vu le rappel de 60 000 réservistes supplémentaires et la prolongation de l’engagement de 20 000 autres. Le 16 septembre, l’escalade a été **fulgurante**, coûtant la vie à des dizaines de Palestiniens en quelques heures seulement. Cette intensification, loin de rassurer, alimente les critiques selon lesquelles les opérations militaires mettent en danger les otages et ne servent qu’à prolonger une guerre **coûteuse et sans fin**.
Les coûts de ce conflit sont exorbitants, non seulement en vies humaines, mais aussi sur le plan personnel pour les réservistes. Beaucoup font face à la **perte de leur emploi**, à des **tensions conjugales** et à un **épuisement moral** qui fragilise l’ensemble de la société. Le refus de servir, bien que risqué (pouvant entraîner des peines de prison), est devenu un acte de **résistance désespérée** pour certains qui ne voient plus de sens à un conflit qui semble détruire l’avenir d’Israël.