
La réforme des retraites, censée apporter l’équité, se révèle être un véritable piège pour les femmes, les forçant à travailler plus longtemps pour des miettes. Malgré des carrières complètes, l’écart abyssal de 40 % entre les pensions des femmes et des hommes persiste, soulignant une injustice criante et un échec flagrant du système.
La promesse d’Élisabeth Borne, demandant un rapport au COR pour compenser la charge familiale, sonne creux. Les conclusions se font attendre, et pendant ce temps, les femmes sont laissées pour compte, contraintes de s’armer de vigilance pour simplement obtenir ce qui leur est dû. Cette situation met en lumière la précarité des femmes retraitées en France.
Le relevé de carrière, censé être exhaustif, est un document qu’il faut scruter à la loupe. Chaque trimestre, chaque point de retraite supplémentaire doit être vérifié, car l’erreur est humaine, mais les conséquences sont désastreuses pour les pensions féminines déjà misérables. Les dispositifs de compensation, bien qu’existants, ne suffisent manifestement pas à masquer l’inégalité structurelle.
Il est grand temps de dénoncer cette réalité amère : la retraite des femmes est un champ de bataille où chaque euro doit être arraché de haute lutte. Cette réforme, loin d’améliorer la situation, a enfoncé le clou de l’inégalité, laissant des milliers de femmes dans une situation financière précaire. Une réforme qui pénalise les plus vulnérables est une réforme ratée, un constat accablant pour notre société.