
Coup de massue pour des millions de retraités français ! Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a froidement confirmé sur France 2 la disparition pure et simple de l’abattement automatique de 10% sur les pensions. Dès 2026, cette mesure, qui permettait de réduire l’impôt sur le revenu, sera remplacée par un maigre forfait fixe de 2000 euros par an. Une véritable aubaine pour l’État, une catastrophe annoncée pour de nombreux foyers !
Le gouvernement, par la voix de François Bayrou, ose justifier cette réforme comme une «mesure de justice sociale», un prétexte fallacieux pour masquer une ponction fiscale déguisée. Fini les «avantages pour frais professionnels» jugés «inutiles et inefficaces» pour la majorité. En réalité, cette décision vise cyniquement à «remettre dans le droit commun les retraites les plus importantes», comprenez : faire payer davantage ceux qui ont cotisé le plus. Un tour de passe-passe qui ne trompe personne.
Éric Lombard a eu l’audace d’affirmer que la fiscalité des «petites retraites» allait baisser. Une promesse en l’air quand on sait que les pensions seront gelées en 2026, c’est-à-dire non indexées sur l’inflation galopante ! Pendant ce temps, les retraités gagnant plus de 20 000 euros par an verront leur fiscalité «légèrement augmentée». Un euphémisme pour une réalité bien plus amère.
Cette suppression de l’abattement, qui concernait près de 14,9 millions de ménages, était une des «niches fiscales» les plus coûteuses, pesant près de 5 milliards d’euros chaque année sur le budget de l’État. En substituant un pourcentage lié à la pension par un montant fixe, le gouvernement espère récupérer de l’argent sur le dos des aînés. Une fois de plus, les retraités sont la variable d’ajustement des finances publiques, une situation insoutenable.