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La pression fiscale insoutenable pousse les retraités français à envisager l'exil. Est-ce la seule échappatoire face aux réformes successives et à l'incertitude économique en France ?

L’expatriation, un mirage fiscal pour les retraités français ? Alors que la pression fiscale ne cesse de s’intensifier en France – entre la « taxe Zucman » et les menaces sur les pensions –, de nombreux seniors envisagent l’exil. Mais est-ce vraiment la solution miracle tant espérée, ou une fuite en avant dictée par le désespoir ?

La colère gronde. Les réformes fiscales successives, les projets de taxation des ultra-riches, l’abattement des frais professionnels des retraités remis en question, sans oublier la hausse de la CSG, poussent les aînés à bout. La peur d’un retour de l’impôt sur la fortune ou d’une réforme des droits de succession ajoute à l’angoisse ambiante. Dans ce climat d’incertitude, partir semble être la seule alternative viable.

Le mythe de l’herbe plus verte ailleurs persiste. Pourtant, se lancer dans l’aventure de l’expatriation uniquement pour des raisons fiscales est un pari risqué. Certes, la France a signé des conventions pour limiter la double imposition. Mais ces accords sont loin d’être tous aussi avantageux. Les retraités, dont les revenus sont déjà en baisse, sont particulièrement vulnérables face à ces changements de règles.

Malgré les avertissements, le ras-le-bol fiscal pousse une partie croissante de la population à franchir le pas. Le choix de la destination est crucial, et l’accompagnement par des experts indispensable pour éviter les mauvaises surprises. L’illusion d’une vie sans impôts peut rapidement se transformer en cauchemar si les pièges ne sont pas anticipés. L’exil fiscal, une liberté ou une prison dorée ?