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Le programme économique du Rassemblement National suscite de vives inquiétudes. Entre critiques de dérive étatiste et promesses floues, l'avenir financier de la France semble menacé.

Le Rassemblement National est de plus en plus sous le feu des critiques concernant son programme économique, perçu comme un véritable casse-tête pour l’avenir de la France. L’image d’un parti tourné vers une politique étatiste, voire « socialiste » ou « communiste » selon Gérald Darmanin, irrite Marine Le Pen, qui tente désespérément de mettre en avant des baisses d’impôts sur les PME. Pourtant, la réalité est plus sombre, avec des propositions comme l’impôt sur la fortune « improductive » qui sèment le doute sur la viabilité de leurs plans.

Cette focalisation sur l’économie, loin de renforcer le parti, valide implicitement ses positions sur des sujets plus régaliens, notamment l’immigration, où les critiques se sont curieusement estompées. Mais cette nouvelle attention sur l’économie est aussi le prix à payer pour une crédibilité électorale grandissante, exposant le RN à un examen minutieux de ses faiblesses. Les observateurs s’inquiètent de la dérive « social-étatiste » du parti, malgré les efforts de Jordan Bardella pour impulser un virage plus libéral. Un chantier colossal et incertain.

Les inquiétudes sont palpables : les propositions économiques du RN pourraient mener à une catastrophe financière. Alors que la France peine à maîtriser ses déficits, les promesses de dépenses accrues et de réductions d’impôts sans financement clair font craindre une spirale infernale. Le parti, malgré ses tentatives de rassurer, peine à présenter une vision économique cohérente et crédible, laissant planer un risque majeur pour la stabilité du pays. Les défis sont immenses, et les réponses du RN semblent encore bien floues, voire dangereuses, pour l’économie française.