Keir-Starmer-London-speech
Le Royaume-Uni, allié historique d'Israël, a officiellement reconnu l'État de Palestine, créant une onde de choc diplomatique et risquant d'accentuer les tensions régionales.

Un coup de tonnerre diplomatique vient de frapper la scène internationale : le Royaume-Uni, allié historique d’Israël, a officiellement reconnu l’État de Palestine. Cette décision, annoncée par le Premier ministre Keir Starmer le 21 septembre 2025, plonge la région dans une nouvelle ère d’incertitude et de tensions. Ce geste audacieux, intervenant juste avant la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, est loin d’être un acte isolé ; le Canada, l’Australie et le Portugal ont emboîté le pas, créant un front inattendu.

Alors que plus de 145 pays ont déjà reconnu la Palestine, cette fois-ci, l’impact est démultiplié. Ottawa et Londres sont les premières capitales membres du G7 à franchir ce pas, remettant en question les équilibres géopolitiques établis. La France, par la voix d’Emmanuel Macron, devait suivre, renforçant le sentiment d’un véritable séisme diplomatique. Ces reconnaissances, bien que symboliques face à l’occupation militaire israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, envoient un signal fort et potentiellement déstabilisateur.

La reconnaissance britannique est particulièrement amère pour Israël, compte tenu de son rôle dans la déclaration Balfour de 1917. Ce texte, qui a soutenu l’établissement d’un foyer national juif en Palestine, est aujourd’hui perçu par beaucoup comme la racine des conflits actuels. Le revirement de Londres est une véritable trahison pour certains, marquant la fin d’une ère et le début de nouvelles complications. Cette décision, loin de pacifier, risque d’attiser les flammes d’un conflit déjà incandescent.