France-England-rugby
Le parcours des Bleues en Coupe du monde féminine de rugby s'est arrêté brutalement en demi-finale face à l'Angleterre, favorite incontestée.

La demi-finale de la Coupe du monde féminine de rugby a tourné au vinaigre pour l’équipe de France. Confrontées à leurs « meilleures ennemies » anglaises, les Bleues ont vu leurs espoirs de décrocher une place historique en finale s’évanouir. Malgré une détermination affichée, la tâche s’annonçait d’emblée quasi insurmontable face aux Red Roses, numéro 1 mondiales et grandissimes favorites du tournoi. Un scénario peu surprenant pour quiconque suit le rugby féminin, où la domination anglaise est souvent écrasante.

Le coup d’envoi a été donné à 16h30 à l’Ashton Gate Stadium de Bristol, un terrain acquis à la cause de l’adversaire, ajoutant une pression supplémentaire sur les épaules des Françaises. La rencontre, diffusée sur TF1, a permis de constater les lacunes et la difficulté de l’équipe tricolore à rivaliser avec une formation aussi expérimentée. Le duo de sélectionneurs, Gaëlle Mignot et David Ortiz, n’a visiblement pas trouvé la parade face à la stratégie implacable de l’Angleterre.

Les compositions d’équipes révélaient déjà un déséquilibre potentiel. La France alignait Bourgeois, Arbey, Konde, Vernier, M. Ménager (cap.) – (o) Arbez, (m) Bourdon Sansus – Champon, T. Feleu, Escudero – Ikahehegi, Fall Raclot – Bernadou, Gérin, Brosseau. Du côté anglais, Kildunne – Dow, Jones, Heard, Breach – (o) Harrison, (m) Hunt – Kabeya, Matthews, Aldcroft (cap.) – Ward, Talling – Muir, Cokayne, Botterman, sous la houlette de John Mitchell, ont démontré leur supériorité collective et individuelle. La Canadienne Maggie Cogger-Orr officiait en tant qu’arbitre, un détail qui n’a pas suffi à changer le cours prévisible du match.

Les remplacantes françaises, Riffonneau, Deshaye, Khalfaoui, Maka, Okemba, Chambon, Tuy, Boulard, n’ont pas non plus réussi à inverser la tendance. Cette défaite marque une nouvelle déception pour le rugby féminin français, qui peine à franchir ce cap crucial des demi-finales mondiales. Le rêve de « ramener la coupe à la maison » s’est heurté à la dure réalité du terrain et à la puissance incontestée des Anglaises. Une amère leçon pour les Bleues.