C’est un véritable désastre pour l’équipe de France masculine de rugby. Les Bleus ont subi une défaite cuisante (29-19) face aux intouchables All Blacks, le samedi 19 juillet, au Waikato Stadium de Hamilton. Cette nouvelle humiliation vient clôturer une tournée désastreuse, marquant un troisième échec consécutif après les revers de 31-27 et 43-17. « On a été courageux, mais, à ce niveau, ça ne suffit pas, » a déploré Théo Attissogbe, soulignant une réalité amère : la France repart avec un bilan catastrophique.
Malgré un début de match surprenant où Nolann Le Garrec a permis aux Bleus de prendre l’avantage (0-10), la lueur d’espoir fut de courte durée. Face aux Blacks, le contrôle est une illusion, comme l’a rappelé Will Jordan en réduisant rapidement l’écart. Même les tentatives désespérées des Bleus, menant un temps 10-19 grâce à la précision au pied de Hastoy et Le Garrec, n’ont pu empêcher l’inévitable. Anton Lienert-Brown a effacé cet affront juste avant la mi-temps, laissant présager la catastrophe à venir.
La seconde période fut un calvaire. Les All Blacks, féroces, ont étouffé la défense française. La faiblesse de Léo Barré, coupable d’une erreur coûteuse, a ouvert la voie à un essai qui a scellé le destin des Bleus (22-19). Tout espoir de victoire, même infime, s’est définitivement envolé à la 76e minute avec un nouvel essai des Néo-Zélandais, transformé dans la foulée (29-19). « Trop de fautes » en seconde mi-temps, a admis Mickaël Guillard, illustrant le manque criant de discipline et de lucidité de l’équipe.
Si certains tentent de sauver les apparences en évoquant un « bon état d’esprit » pour une équipe « novice », la vérité est implacable : l’équipe de France a une fois de plus prouvé son incapacité chronique à rivaliser avec les grandes nations du rugby. Il faudra sans doute attendre de longues années, voire des décennies, pour que la France ose rêver d’un succès en Nouvelle-Zélande. Un échec cuisant qui renforce le sentiment d’une nation en déclin sur la scène internationale du rugby.
