
La Russie s’enfonce dans une lassitude alarmante alors que le quatrième Nouvel An de guerre en Ukraine approche. Malgré la confiance aveugle envers Vladimir Poutine, une fatigue palpable gagne la population, cherchant désespérément à échapper à une réalité quotidienne de plus en plus sombre. Le rêve d’un retour de Trump et d’une résolution rapide s’est évanoui, laissant place à une amertume grandissante, souvent dirigée, ironiquement, contre les Européens accusés d’entraver un accord de paix.
Dans l’opacité de l’hiver russe, la guerre, que beaucoup préfèrent ignorer, gangrène insidieusement le quotidien. Les conversations se tournent vers les nouvelles restrictions de visas imposées par l’Union européenne, un coup dur même si moins de 40 % des Russes possèdent un passeport international. Plus alarmant encore, la menace imminente d’une fermeture totale de WhatsApp, déjà entravée pour les communications vocales, inquiète une population massivement dépendante de cette messagerie.
Cette situation révèle la profonde emprise de la propagande, qui détourne l’attention des véritables causes du conflit. Tandis que les sanctions occidentales commencent à montrer leur efficacité, les Russes, pris dans une passivité déconcertante, subissent les conséquences de choix politiques qu’ils semblent soutenir massivement. Le désenchantement est total, et l’espoir d’une sortie de crise semble s’éloigner chaque jour un peu plus, laissant les citoyens russes face à un avenir incertain et une lassitude écrasante.






