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La Russie a levé toutes les restrictions sur le déploiement de ses armes à portée intermédiaire, menaçant directement l'Europe. Cette escalade, conséquence de la rupture du traité FNI, annonce une nouvelle ère de tensions internationales, avec des déploiements furtifs et des menaces voilées.

La Russie a jeté le masque : fini les pseudo-restrictions, le Kremlin se prépare à déployer des armes à portée intermédiaire, capables de transformer l’Europe en cible. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a cyniquement annoncé que Moscou ne s’embarrasserait plus d’« aucune restriction », se cachant derrière un rideau de fumée en parlant de « domaine sensible et confidentiel » pour justifier un déploiement furtif. C’est une déclaration de guerre froide, où la transparence n’a plus sa place.

Ces missiles, pouvant embarquer des charges nucléaires, couvrent une portée terrifiante de 500 à 5 500 kilomètres, mettant ainsi l’intégralité du continent européen sous la menace directe. La décision russe, prise au lendemain de la levée de son moratoire, est une réponse directe aux accusations de Washington concernant la préparation de déploiements d’armements américains menaçant sa sécurité. C’est une escalade dangereuse et prévisible, résultat d’une course à l’armement sans fin.

Les États-Unis, en se retirant du traité FNI en 2019, ont ouvert la boîte de Pandore. Moscou s’est empressée d’accuser l’OTAN de posséder le missile Novator 9M729 (SSC-8), capable de frapper les villes européennes, bien que la Russie conteste sa portée réelle. L’hypocrisie atteint son comble quand Moscou, qui affirmait observer un moratoire si les Américains ne déployaient rien de similaire, accuse désormais Washington d’avoir lancé la « production en série » de ces engins.

Des systèmes capables de porter de tels missiles auraient déjà été repérés, notamment au Danemark, aux Philippines et en Australie. Dmitri Medvedev, ancien président russe, a clairement signifié que cette escalade est la conséquence de la « politique antirusse » de l’OTAN. Il n’a pas hésité à promettre d’« autres mesures », laissant présager un avenir encore plus incertain et dangereux pour la sécurité mondiale. Le rideau de fer se lève de nouveau sur une ère de tensions extrêmes.