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Salah Abdeslam, le terroriste du 13 novembre, a été mis en cause pour la détention illicite d'une clé USB en prison, révélant des failles de sécurité alarmantes.

L’affaire secoue le milieu carcéral : Salah Abdeslam, figure centrale des attentats du 13 novembre 2015, a été brièvement placé en garde à vue. La raison ? Une détention illicite d’une clé USB en prison, une révélation qui jette une lumière crue sur les failles de la sécurité dans les établissements pénitentiaires français. Malgré une condamnation à la perpétuité incompressible et un statut de détenu particulièrement signalé, Abdeslam aurait eu accès à un dispositif de stockage numérique, soulevant des questions alarmantes sur la surveillance.

Selon les informations, la clé USB aurait été utilisée sur un ordinateur mis à sa disposition pour suivre des cours. Une situation ubuesque quand on sait le profil de cet individu et les risques potentiels liés à la communication extérieure ou à l’accès à des informations non autorisées. Le Parquet national antiterroriste a confirmé l’ouverture d’une enquête préliminaire, confiée à la sous-direction anti-terroriste et à la DGSI, signe de la gravité de l’incident.

Le plus déconcertant reste que la fameuse clé USB, pourtant recherchée, est introuvable. Comment un objet aussi sensible peut-il disparaître dans un quartier de haute sécurité ? Cette affaire met en évidence une incapacité inquiétante de l’administration pénitentiaire à maîtriser ses détenus les plus dangereux. Les changements réguliers de cellule et les contrôles systématiques, censés prévenir de tels incidents, semblent n’avoir eu aucun effet. À l’approche des commémorations des dix ans des attentats du 13 novembre, cette révélation est un affront aux victimes et un cruel rappel des défis sécuritaires persistants, même derrière les barreaux.