
Une randonneuse solitaire a vécu un véritable cauchemar sur le mont Williamson, deuxième plus haut sommet de la Sierra Nevada. Coincée à plus de 4100 mètres d’altitude, elle a chuté lourdement, souffrant d’une fracture ouverte à la jambe et perdant son sac à dos, la privant de toute ressource vitale.
Le 2 juillet, son signal de détresse via une montre GPS a déclenché une opération de secours d’une complexité ahurissante. Malheureusement, la nature impitoyable de la Sierra Nevada a transformé ce sauvetage en une épopée semée d’embûches. Un orage soudain, des vents violents et des éclairs ont repoussé les premiers hélicoptères envoyés sur place, laissant la randonneuse blessée et seule face à la nuit glaciale.
Le plafond nuageux exécrable et l’altitude extrême ont contraint les équipes de secours à une attente interminable. Cinq hélicoptères, dont un Blackhawk de la garde nationale capable d’atteindre des altitudes extrêmes, ont été mobilisés pour extirper la victime de cette goulotte étroite où elle était piégée entre les falaises.
Après plus de 28 heures d’angoisse et de lutte contre les éléments, la randonneuse a finalement été hélitreuillée en sécurité. Ce drame met en lumière les dangers insoupçonnés de l’alpinisme en haute montagne et les défis colossaux auxquels sont confrontées les équipes de sauvetage. Le mont Williamson, réputé pour ses ascensions ardues et son isolement, est bien plus qu’un simple défi sportif ; il est une implacable preuve des risques mortels de l’imprudence en milieu sauvage.