
Un déferlement de haine sans précédent secoue l’université Lyon-II. Un enseignant-chercheur, Julien Théry, a plongé l’établissement dans la controverse en publiant une liste de 20 personnalités qualifiées de « génocidaires à boycotter », dont une majorité de confession juive. Le ministre de l’Éducation nationale, Edouard Geffray, a qualifié cet acte de « profondément scandaleux » et de « honte », soulignant l’indignation générale face à cette incitation à la haine.
La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a révélé cette affaire, mettant en lumière le message Facebook de M. Théry, désormais introuvable. Parmi les cibles de cette liste ignoble figuraient des noms connus comme Arthur, Charlotte Gainsbourg ou Philippe Torreton, exposés à la vindicté publique sans vergogne.
Le gouvernement réagit, mais est-ce suffisant ? Le procureur de la République a été saisi, une mesure saluée par M. Geffray qui espère une « réponse d’ordre judiciaire ». Tandis que les décrets d’application de la loi contre l’antisémitisme à l’université se font attendre, la question demeure : jusqu’où ira cette dérive ? L’enseignant incriminé se défend maladroitement, niant avoir ciblé des personnes juives et accusant la Licra de « campagne de harcèlement ». Une défense qui sonne faux face à la gravité des faits et à l’onde de choc que cette affaire a provoquée au sein de la société et de la communauté universitaire.






