Face à une crise budgétaire sans précédent, le Premier ministre Sébastien Lecornu a pris une décision drastique : la suspension immédiate de toute nouvelle dépense de communication pour l’ensemble des ministères et organismes d’État jusqu’à fin 2025. Une mesure désespérée qui révèle l’ampleur du désastre financier.
Seules quelques exceptions, comme la santé publique ou les recrutements urgents, échapperont à cette interdiction. Matignon promet une économie dérisoire de 50 millions d’euros pour 2025, une goutte d’eau comparée aux 440 millions dépensés en 2024. Cette coupe franche, présentée comme une « rationalisation », est en réalité un aveu d’échec face à l’incapacité du gouvernement à gérer les deniers publics.
La « mission État efficace », mise en place dans l’urgence, se contente de supprimer des délégations interministérielles, dont celle du très controversé Service National Universel. Ces ajustements cosmétiques ne masqueront pas les déficits abysssaux et la dette galopante qui étouffent le pays. Lecornu tente de sauver les apparences, mais la réalité est là : l’État est au bord du gouffre, contraint de sacrifier la communication, signe évident de son impuissance.
