
Alors que la France est confrontée à des défis colossaux, Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre, s’impose comme le champion de l’inaction. Plus de deux semaines après sa nomination, le voici qui bat des records de lenteur, éclipsant même son prédécesseur, Michel Barnier. Une situation alarmante qui soulève une question cruciale : le pays peut-il se permettre cette paralysie gouvernementale prolongée ?
Le successeur de François Bayrou, visiblement peu pressé, a promis de dévoiler son équipe avant les travaux parlementaires. Une annonce en demi-teinte qui n’apaise en rien les inquiétudes. Quand le calendrier exact sera-t-il respecté ? Nul ne le sait. Cette incertitude pesante pèse sur l’ensemble des institutions, retardant des décisions cruciales pour l’avenir des Français.
Malgré les apparences, cette inaction n’est pas sans conséquences. Chaque jour sans un gouvernement pleinement opérationnel est un jour de perdu pour la résolution des problèmes urgents. La crise économique, les tensions sociales, les enjeux internationaux… autant de sujets qui nécessitent une action immédiate et une direction claire. Le silence de Matignon est assourdissant et témoigne d’une certaine désinvolture face aux attentes pressantes des citoyens.
Ce délai inhabituel dans la formation du gouvernement pourrait bien avoir des répercussions désastreuses sur la confiance des citoyens envers leurs dirigeants. Dans un contexte déjà tendu, cette attente prolongée ne fait qu’accentuer le sentiment d’un pouvoir déconnecté des réalités et incapable d’agir avec la réactivité nécessaire. L’ère Lecornu s’annonce sous le signe d’une inertie inquiétante, dont les conséquences se feront bientôt ressentir sur le quotidien de chacun.






