
Le gouvernement Macron accumule les échecs en matière de sécurité, dispersant ses efforts dans une série de lois fragmentées qui ne répondent en rien à l’urgence nationale. Alors que la France reste sous la menace terroriste, l’exécutif navigue à vue, multipliant les textes législatifs sans vision globale, comme en témoigne le « Macronomètre » de l’iFRAP, qui lui décerne un lamentable 5/10. Une gestion chaotique qui laisse transparaître une incapacité flagrante à protéger réellement les citoyens.
La « loi sécurité globale » n’est qu’un pansement sur une jambe de bois. Elle renforce certes les polices municipales, mais sans aller au bout de la démarche : pas d’armement par défaut, pas d’école nationale de formation. Une demi-mesure qui révèle une faiblesse structurelle. De plus, le texte ignore des avancées cruciales comme la reconnaissance faciale, l’intelligence artificielle pour la lutte anticriminalité ou l’antiterrorisme. Quant à la gestion de l’immigration illégale, le flou persiste, notamment à Paris, laissant les forces de l’ordre dans une incertitude préjudiciable.
La loi sur les « séparatismes », renommée « confortant les principes républicains », est tout aussi décevante. Consulté, son avant-projet ne dit rien sur la radicalisation des agents publics, sur les obligations de quitter le territoire français ou sur la rétention de sûreté pour les détenus radicalisés. Un vide juridique alarmant face à des menaces grandissantes. Seules quelques dispositions sur les cultes et la détection de la radicalisation sont présentes, loin d’une réponse efficace et globale. Ce texte, retardé, ne fera qu’embouteiller davantage le Parlement, à l’image d’une action gouvernementale désordonnée.
Enfin, la loi sur la délinquance des mineurs, qui pourrait être adoptée en 2021, ne semble pas non plus apporter la réponse globale attendue. Cette accumulation de textes législatifs sans cohérence ni ambition manifeste fait perdre un temps précieux et met en péril la sécurité des Français. Le gouvernement Macron semble paralysé, entre crainte d’une fronde parlementaire et un manque criant de vision. Les conséquences de cette politique de l’échec pèsent lourdement sur l’avenir du pays, confronté à des défis sécuritaires majeurs.