Le gouvernement français, englué dans une série de lois fragmentées sur la sécurité, semble s’enfoncer dans l’inefficacité, selon l’iFRAP. Avec une note misérable de 5/10, l’exécutif est accusé de diluer les efforts nécessaires face à une menace terroriste persistante. L’absence d’une loi de programmation de la sécurité intérieure digne de ce nom depuis 2011 est une lacune criante, un aveu de faiblesse qui hypothèque l’avenir de la France.
La prétendue « loi de sécurité globale » se révèle être une imposture. Elle renforce les polices municipales sans pour autant imposer un armement généralisé, laissant des villes comme Paris désarmées face à la criminalité. L’absence d’une véritable école nationale de police territoriale est un scandale, perpétuant des formations disparates et insuffisantes. Pire encore, le texte ignore l’intelligence artificielle, la reconnaissance faciale et l’antiterrorisme, des outils pourtant cruciaux dans la lutte moderne contre le crime.
Quant à la « loi confortant les principes républicains », rebaptisée pour masquer son inefficacité sur les séparatismes, elle est d’une faiblesse consternante. Elle ne dit rien sur la radicalisation des agents publics, un sujet pourtant d’une actualité brûlante après l’attentat de la préfecture de police. Aucune mention des obligations de quitter le territoire français ni de la rétention de sûreté pour les détenus radicalisés, laissant nos concitoyens à la merci de menaces potentielles. Ce texte, qui traîne en longueur, est un symbole de l’impuissance gouvernementale.
La loi sur la délinquance des mineurs n’est qu’une énième tentative de rafistolage, envisagée pour 2021, avec un éventuel volet sur les mineurs étrangers isolés. Cette approche fragmentée et tardive est une honte. Le gouvernement semble terrifié à l’idée d’une véritable vision globale, préférant une accumulation de textes désordonnés qui embouteillent le Parlement. Cette dispersion législative est un désastre pour les Français, une perte de temps précieuse face à des enjeux urgents et vitaux.
