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Une étude française met en lumière les dangers insoupçonnés des infections animales, révélant que le sepsis d'origine animale peut être fatal pour les personnes fragiles, avec un taux d'amputation élevé et un quart des patients décédés.

Une étude française alarmante révèle la réalité cachée des infections animales. Bien que rares, les sepsis d’origine animale peuvent s’avérer fatals pour les individus les plus vulnérables, un danger souvent sous-estimé par les propriétaires de chats et de chiens. Oubliez l’image idyllique de nos compagnons à quatre pattes : leur salive ou leurs griffes peuvent se transformer en véritables armes biologiques.

Cent cas graves recensés en une décennie : ce chiffre, minimisé par certains, est en réalité le reflet d’une tragédie silencieuse. Les personnes âgées, immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques sont les principales victimes, n’ayant parfois besoin que d’une simple léchouille sur une plaie ou d’une griffure insignifiante pour basculer dans un état critique. Le sepsis, cette réaction inflammatoire généralisée, peut entraîner une défaillance organique majeure et, trop souvent, le décès.

Les bactéries Pasteurella et Capnocytophaga, naturellement présentes chez nos animaux, sont les principales coupables. L’étude, menée sur 174 patients en réanimation, dresse un tableau sombre : âge médian de 64 ans, forte proportion de patients sous vasopresseurs ou dialysés. Le taux d’amputation, atteignant 3,6%, est un signal d’alarme retentissant, bien supérieur aux cas de sepsis d’autres origines. Ces infections sont loin d’être anodines, menant parfois à la nécrose des extrémités et à des mutilations irréversibles.

Le bilan est glaçant : 24% des patients ont succombé. Malgré les tentatives de relativisation, ce pourcentage révèle une mortalité non négligeable. Les facteurs de risque sont clairs : âge avancé, tabagisme et maladies hépatiques chroniques. Cette étude met en lumière une menace insidieuse qui, bien que rare, ne doit jamais être ignorée par les personnes fragiles. La prudence est de mise, car derrière le regard affectueux de votre animal, se cache parfois un danger mortel.